Bien que l’anglais soit la langue de référence dans de nombreuses organisations, l’Olympisme est régi par la langue de Molière. À l’occasion de la Journée internationale de la francophonie célébrée le 20 mars, Olympics.com revient sur les origines de la langue française dans le Mouvement olympique.

 

L’héritage français dans l’Olympisme

Si les Jeux Olympiques ont été créés en Grèce antique, la France a joué un grand rôle dans le rétablissement de cette tradition sportive.

Avant même les premiers Jeux de l’ère moderne à Athènes en 1896, la France était déjà à l’initiative d’une compétition sportive appelée l’Olympiade de la République à la fin du XVIIIe siècle. D’autres pays ont été inspirés, faisant de même avec les Jeux Scandinaves, les Jeux Olympiques Britanniques ou encore les Jeux Olympiques de Záppas (Grèce).

Mais quelques dizaines d’années plus tard, c’est de nouveau un Français qui développait cet idéal sportif international nommé Mouvement olympique : le Baron Pierre de Coubertin.

S’il est à l’initiative du Comité International Olympique (CIO), qu’il a présidé pendant 29 ans à partir de 1896, et des Jeux Olympiques de l’ère moderne, il n’est pas le seul Français ou francophone à s’être investi dans cette organisation fédérale. C’est notamment ce qui justifie encore aujourd’hui la place prépondérante du français au cœur des Jeux.

Parmi les autres grands acteurs à s’être investis dans le développement du CIO, figurent également Jules Rimet, Louis Magnus, Frantz Reichel ou encore Albert Feyerik, tous francophones. C’est la raison pour laquelle la langue officielle du CIO est le français, et celle qui justifie sa position préférentielle encore aujourd’hui dans la sphère sportive.

Extrait de https://olympics.com/fr/infos/pourquoi-francais-langue-officielle-jeux-olympiques-cio